60'
Trio

Alessandro Bernardeschi et Mauro Paccagnella enrôlent Carlotta Sagna pour offrir à leur délicieuse "Trilogie de la mémoire" un épilogue tendre et drôle, où s'impriment les traces du temps, l'usure des corps, la joie inusable de partager la scène.

Complicité, fragilité, ténacité: voilà les ingrédients du nouveau cocktail concocté par Wooshing Machine. En guise d'épilogue à la Trilogie dite "des quinquagénaires" – entamée en 2015 avec l'impérissable Happy Hour –, Ma l'amor mio non muore / Épilogue (Mais mon amour ne meurt pas) se constelle à son tour de références littéraires, cinématographiques, historiques, populaires. Et bien sûr musicales: la dramaturgie emprunte ici volontiers les sentiers éclectiques de la bande-son. 

On s'y jette des fleurs et parfois davantage; perruques et plumes coiffent régulièrement le trio qui, lui, décoiffe consciencieusement les conventions. Pour autant, la rigueur demeure, que l'âge patine tendrement. Des maladresses et des douleurs s'invitent dans la danse. L'amitié et l'humour en fers de lance, le temps qui passe en guise de pâte à modeler, les trois corps entêtés comme proues de cette embarcation marquée par les luttes, les espoirs, les blessures et les élans de l'équipage.

Distribution

Concept : Alessandro Bernardeschi / Chorégraphie, écriture et interprétation : Carlotta Sagna, Alessandro Bernardeschi, Mauro Paccagnella / Assistant à la chorégraphie : Lisa Gunstone / Lumières et régie : Simon Stenmans / Vidéo : Stéphane Broc / Son : Eric Ronsse / Costumes : Fabienne Damiean / Dramaturgie musicale : Alessandro Bernardeschi 

 

Production : Wooshing Machine / Coproduction : Charleroi danse, Théâtre National Wallonie-Bruxelles, Les Brigittines, Central La Louvière, POLE-SUD CDCN Strasbourg / Accueil Studio : Studio Etangs Noirs, Studio Thor, Charleroi danse, Les Brigittines / Soutien : Fédération Wallonie-Bruxelles

Présenté dans le cadre de la fête des publics