« Ni Ni Ya Mo Mo c’est la comptine qui m’a vu grandir. C’est aussi la première chose à laquelle je pense en lien avec mon héritage arabe. Ici je ne raconte pas le Maroc, je ne dépeins pas sa culture mais j'empoigne enfin les traces qu'il m'a laissé. » Guilhem Chatir
S’inspirant des souvenirs de celles et ceux qui lui donnent chair, Ni Ni Ya Mo Mo nous immerge dans ces terrains où les individualités se fondent en collectif. Stades, célébrations, marchés, manifestations, Guilhem Chatir s'inspire de ces lieux de rassemblements populaires, là où l'humain est capable de créer des résistances et un rêve commun. Dans un dispositif circulaire, il déploie une matière physique en perpétuelle transformation : des danses inspirées par cette richesse complexe des origines et par des images qui se révèlent puis disparaissent, évoquent, puis se consument à l’infini.