Marco Berrettini, ancien champion de disco, dévoile ici les coulisses des célèbres concours de danse des années 1970-1980 auxquels il a participé. Avec autodérision, le chorégraphe joue des décalages entre culture populaire et danse traditionnelle en esquissant une critique de la violence de ces marathons.
À 17 ans, Marco Berrettini devient champion de disco allemand. Une vingtaine d’années plus tard, cette pointure de la danse contemporaine française transpose sur scène, l’ambiance des marathons de danse qu’il a connus dans Sorry, do the tour (2001), avec humour et irrévérence. Et en 2019, il recrée cette pièce, dans une nouvelle version : Sorry, do the tour. Again! avec un nouveau casting et quelques interprètes de la précédente version.
En costumes rouges, pantalon pattes d’eph ou haut à sequins dorés, ils déploient les gestes disco sur la musique de Donna Summer et des Jackson Five, jouant sur le décalage entre danse populaire et vocabulaire contemporain plus institutionnel. Teinté d’autodérision, ce spectacle révèle aussi les coulisses de ces compétitions de danse, sa rude concurrence, la réduction des danseur·euse·s au statut d’objet et le narcissisme d’une époque.
Création 2001, reprise 2019 / Direction artistique : Marco Berrettini / Chorégraphie et interprétation : Klaire Alice, Marco Berrettini, Jean-Paul Bourel, Natan Bouzy, Bryan Campbell, Bruno Faucher, Chiara Gallerani, Nastassja Tanner, Manuella Renard, Emma Terno
+ neuf petites ballerines classiques locales de 9 à 10 ans / Répétitrice et co-réalisatrice : Chiara Gallerani / Musique : Sylvester, Michael Jackson, Donna Summer et d’autres… / Lumières, scénographie, régie générale : Bruno Faucher
Production *Melk Prod. & Tanzplantation / Coproduction : CN D Centre national de la danse, Arsenic – centre d’art scénique contemporain, Comédie de Genève, Festival d’Automne à Paris, POLE-SUD CDCN Strasbourg / Soutien : Pro Helvetia, Corodis, DRAC Île-de-France – ministère de la Culture et de la Communication, ville de Genève, canton de Genève